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Progrès Sol

Domaine d’action

Agriculture durable, fertilité des sols, biologie appliquée, taxonomie de la faune du sol

Localisation

Canton de Vaud

Membres impliqués

Loïc, Sylvain, Antoine

Partenaires

Direction générale de l’agriculture, de la viticulture et des affaires vétérinaires du Canton de Vaud (DGAV), FiBL, Université de Neuchâtel

Date

2019

Problématique

Pour les agriculteurs, la mesure des paramètres essentiels de leurs sols s’avèrent souvent coûteuse ou chronophage, notamment en ce qui concerne la diversité biologique.

Objectifs

Développer un indicateur de la biodiversité du sol pratique d’utilisation.

Méthodes

Piégeage Barber de la macrofaune de surface ; extraction des microarthropodes du sol par la méthode Berlèse ; comptage des vers de terre ; classification par la méthode QBS.

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Le programme Progrès Sol, mis en place par la DGAV en partenariat avec le FiBL, a pour but général de développer et de proposer aux agriculteurs vaudois des indicateurs pour appréhender la qualité de leur sol et en augmenter la fertilité sans devoir recourir à des analyses onéreuses ni y consacrer un temps, qui souvent leur manque. Ces indicateurs doivent donc être simples, rapides et favoriser l'autonomie du diagnostic. Le but est de répondre à la demande du monde agricole de disposer d'outils pour mesurer l'impact de leurs pratiques sur les paramètres du sol.

Chargés d’une partie du volet lié à biologie du sol, nous avons mis l’accent sur des organismes visibles à l’oeil nu : vers de terre, insectes, araignées. Un sous-ensemble d’agriculteurs répondant à des conditions pédo-climatiques variées a ainsi fait l’objet d’un échantillonnage de la macrofaune avec un piégeage de type Barber durant une semaine. Les données recueillies nous ont permis de proposer un outil pratique consistant en un piégeage du même type, permettant de recueillir la macrofaune de surface, associé à une détermination morphologique simplifiée de ces animaux. Cette technique est réalisable avec un bagage taxonomique très allégé en comparaison d'une détermination à l'espèce et est réalisable en un temps jugé acceptable. Notre méthode permet ainsi aux exploitants de quantifier les effets de leurs pratiques ou du changement de leurs pratiques sur une faune dont dépend la fertilité du sol ainsi qu’un équilibre dans les dynamiques de populations. La méthode développée ici devrait dans une seconde phase être validée dans un contexte appliqué et adaptée en fonction du type d'usage qui en est fait.

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